
Antigym
METHODE DE BIEN ETRE ORIGINALE
L’ANTIGYM a été mise au point par
la kinésithérapeute française Thérèse Bertherat,
auteure du livre « Le corps a ses raisons». Les mouvements tiennent compte des lois mécaniques du corps mises en lumière par la kinésithérapeute Françoise Mézières.
La méthode s’adresse à l’être tout entier, corps et esprit intimement liés. L’antigym est pratiquée dans plus de 20 pays.
Une séance d’Antigym
Que fait-on dans une séance?
Des mouvements simples, variés et créatifs !
Par exemple ? On remue les orteils, on tire la langue, on promène ses yeux.
Ou bien : les pieds rigoureusement joints, des talons aux gros orteils, on cherche à tourner les genoux en dehors sans les plier.
Tous extrêmement respectueux du corps et de la physiologie de chacun, ces mouvements, simples en apparence, mobilisent la musculature en profondeur.
Des mouvements qui ont du sens
Les mouvements proposés ont tous un objectif précis, ils participent au projet de la séance dans un enchaînement qui a du sens.
La place des mots
Le praticien guide avec ses mots. Il fait appel à des images et déroule le mouvement comme on raconte une histoire.
A certains moments, le participant peut prendre la parole. L’expression des sensations, des émotions, la réflexion a sa place.
Ni performance, ni compétition
Chacun fait les mouvements à son rythme, en fonction de ses possibilités du moment.
Il n’y a pas d’objectif de performance. Il ne sert à rien de s’acharner à « réussir » un mouvement.
Il est même parfois plus intéressant de « rater » un mouvement et de découvrir ce que son corps ne peut pas encore faire, ce qu’il n’ose pas faire, ce qu’il a oublié.
Balles, baguettes, doudous et doudines
Pour faciliter les mouvements ou pour aider à repérer les différentes parties du corps, nous utilisons des baguettes de bois, des balles de liège et des coussins remplis de millet ou d’épeautre que nous avons baptisés doudou et doudine.
En petits groupes
L’Antigym® se pratique en petit groupe, guidé par un praticien certifié, dans une salle silencieuse et confortable.
Les étapes d’une séance
Première étape : une sorte de test qui permet de localiser avec précision ce qui, de la tête au pied, vous coince et vous limite.
Le praticien vous demande de vous placer dans une situation physique précise, rigoureuse, exigeante. Cette position, qui correspond à votre intégrité anatomique, demande toute l’amplitude de votre musculature. C’est une position que personne ne prend jamais, que tout le monde évite toujours.
Pour arriver à tenir cette position, votre corps fait ce qu’il fait toujours mais, cette fois, avec une évidence criante : il se tord et se déforme. Une épaule se relève, une jambe part de travers, les doigts de pieds se tordent. Pourquoi ? Non pas, comme on le dit si souvent, parce que vos muscles manquent de force, mais au contraire parce qu’ils sont tassés par un excès de force.
Un bloc musculaire formidable vous fait plier sur place, vous coupe le souffle, vous interdit, cette fois-ci clairement, d’obéir aux ordres de votre cerveau et cette interdiction vous ne pouvez plus l’ignorer.
Deuxième étape : une suite de mouvements permettant d’entrer en contact avec chacun de ses noeuds musculaires.
Pour mieux ressentir les effets d’un mouvement, on commence souvent par travailler un seul côté du corps. Cela permet d’observer les subtiles différences de sensations avec l’autre côté, celui qui n’a encore rien fait.
Le côté qui a travaillé semble tout à coup bien plus confortable, vivant, présent, accueillant. On n’a alors plus qu’une envie : « faire » l’autre côté !
Et après ? Brin à brin, fibre à fibre, on commence, doucement, patiemment, calmement, à dénouer l’écheveau si compliqué de la musculature. Progressivement, au fil des séances, le corps apprend à déjouer les pièges où il s’était enfermé. Il s’étend, se pose, retrouve sa vraie longueur, sa beauté naturelle, son calme, enfin.